J’avais prévu de vous parler désir, amour et consommation : le désir engendre-t-il la consommation ? Consommer fait-il désirer toujours plus ? L’amour comble-t-il tous nos désirs ? Il y avait tant de questions en suspens. Mais je me suis vite rendu compte qu’avant toute chose, il était important de s’interroger davantage sur la société de consommation elle-même. Même si je ne suis pas spécialiste de la question, la vision Yin-Yang peut en effet amener un changement de perspective intéressant.
Le débat en France sur la décroissance est un phénomène récurent dans les actualités. Bien que non spécialiste, une fois de plus, je me suis apuyée sur la vision taoïste du monde pour en saisir les implications.
Pourquoi continuons-nous à exploiter la terre qui nous accueille ? Pourquoi absorbons-nous des aliments sans goût que nous savons toxiques pour notre santé ? Pourquoi oublions-nous ce geste simple et aimant qui va « toucher » notre proche ? Qu’avons-nous fait de la vie, de notre vie ? Qu’est devenue notre perception du vivant ? Que s’est-il passé pour que nous ayons perdu ce lien précieux et communiant avec ce qui est, ce qui vit ?
S’affirmer aujourd’hui comme un consommateur responsable ne constituerait -il pas le cercle des nouveaux chevaliers ? Nous sommes peut-être devenus sans le savoir de preux citoyens qui remplissons nos cadies en pensant aux générations futures. En choisissant de consommer autrement. Mais vivre dans cette éco-attitude ne doit pas être un combat ! D’où la nécessité de se positionner dans une attitude juste et efficace.
Les émotions refoulées et contrites génèrent de mauvais sentiments, de la frustration. Celle-là même qui engendre des achats compulsifs et stimule une société de consommation vide de « sens ». Cultiver ses sensations et exprimer ses émotions, c’est non seulement une nécessité, mais l’une des plus belles aventures humaines où s’engager. Alors, pour stimuler le désir de vous lancer, voici quelques pistes de réflexions et des exercices pratiques.
N’avez-vous jamais connu le stress ? Je ne parle pas ici du stress positif que les Anglais appellent eustress, celui qui nous galvanise, nous stimule pour créer. Je parle de celui qui nous fatigue et qui peu à peu nous fige, le distress : trop de choses à faire, pas le temps, les soucis, la pression, le manque d’espace… Même en ces temps où chacun(e) voudrait adopter la slow attitude, le stress continue à agir sur notre quotidien et sur nous-mêmes. Que faire ?
« La seule chose qui ne changera jamais est que tout est en train de changer », indique le Yi Jing, l’incontournable livre de sagesse chinoise élaboré il y a plus de deux mille ans. Autrement dit, rien n’est figé, il est possible à chaque instant décider de transformer sa vie, de l’inventer.
L’automne. Signal du ralenti pour la nature. Pour nous, c’est la rentrée, et la reprise d’activités trépidantes ! Voici quelques « trucs » pour vous aider à accroître votre vitalité.
Pour percevoir l’action juste au moment opportun, les anciens Taoïstes cultivaient le Wu Weï. Le Wu Weï est un état de « lâcher prise » et de disponibilité à « ce qui est là ». Cet état est accessible à chacun d’entre nous. On se prépare pour l’hiver, le temps de l’introspection est venu.
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