VIII. T’aimer
Je n’avais jamais pensé. Je n’avais jamais imaginé.
Que tu te tiendrais là. Face à moi.
J’ai connu tous ces corps. J’ai vibré toutes ces âmes. Intégralement.
Et je t’ai choisie. Et tu m’as choisie.
Parmi eux. Parmi elles.
Se pouvait-il que j’aime à ce point ?
Jusqu’au vertige. Jusqu’à l’ivresse.
Pas qu’un instant. Mais tout ce temps. Infini.
Se pouvait-il que tu me touches à ce point ? Que je te désire tant ?
Que je sente ton désir ? Que je sente ton amour ? Mon âmour.
Mon ange. Mon songe… incarné. Vivante. Magique.
Nos « noces alchimiques », je les célèbre.
Et ce matin, à l’aube, je te dis oui. Pour toute une vie. L’éternité. Concentrée en un seul temps. Un seul lieu. Nous deux.