Je suis née à Epinal, le 12 mars 1972, au cœur de la forêt vosgienne. A 18 ans, je quitte le giron maternel pour Nancy où j’obtiens une maîtrise dirigée par Florence Dupont : « Wayang Kulit, le théâtre d’ombres javanais ». A l’âge de 20 ans, je me prends la main et me « conduis » chez un psychanalyste. L’expérience fut brève, mais signifiante.
Je pars alors deux mois à Yogyakarta où je suis initiée au Pencak Silat, les arts martiaux indonésiens. J’entre dans l’univers mystique de la culture javanaise : le Kejawen. Commence ainsi un long parcours initiatique. J’entame une nouvelle psychothérapie et j’avale des psychotropes. Cette période psychédélique s’inscrit alors comme une parenthèse avant que ne revienne dans mon champ l’enseignement de la médecine des plantes sacrées. Des limites sont dépassées, les portes de la perception sont largement ouvertes. Je me tourne alors vers le Yoga et approche de nombreuses techniques psycho-corporelles. C’est le départ pour Paris… Un passage par l’EPHE pour suivre les cours de François Bizot sur le bouddhisme en Asie du Sud-Est et par l’EHESS pour suivre les cours de Jean-Pierre Peter sur le magnétisme animal. J’entame alors une analyse qui durera trois ans et je repars pour l’Indonésie, direction Sumatra. Je suis initiée au Amma Shiatsu par Mishea à Bukit Lawang et au massage indonésien par Ibu Rosnaini, sur les rives du Lac Maninjau.
A mon retour, j’intègre une école de Shiatsu et j’écris un mémoire en ethnologie dirigé par Pascal Dibie : « Mes mains ont la parole, une ethnologie du toucher ». Je poursuis mes études par un DESS dirigé par Jean-Marc Lepers : « Création d’un outil d’interprétation divinatoire ». Dix ans plus tard, le thème de cette recherche deviendra un stage pour permettre à chacun·e de révéler son système de croyances en créant son propre jeu de « divination ».
Puis, c’est la rencontre en 1997 avec le magazine Génération Tao. C’est le début d’une longue aventure commune que j’ai poursuivie en devenant rédactrice en chef en 2002, puis gérante de la structure en 2008.
Je participe également à Paris à la création du Centre Tao Paris en 2003. En 2012, nous fondons le Festival du Féminin qui se déploiera ensuite dans toute la France et essaimera dans le monde entier. Je rencontre alors Anne Ghesquière grâce à Dominique Eraud et publie « Le féminin sans tabou » aux éditions Eyrolles.
S’ensuivront la création du Festival du Masculin, du Féminin-Masculin, des Arts d’éveil et le Festival de la méditation avec Christine Guinebretière, Eric Allodi, Emmanuel Moulin et Jean-Claude Dumont.
Dans le même temps, je suis la transmission d’Imanou Risselard et Pol Charoy et assiste en 2000 à la création du Wutao® que j’enseignerai à mon tour quelques années plus tard. Je contribue à son déploiement à travers une œuvre collégiale et suis référente de la formation à Bordeaux, la WutaoSchool. Je contribue à l’écriture du livre « Wutao », pratiquer l’écologie « corporelle » et « Le souffle du Wutao, éveiller l’âme du corps » publié aux éditions Le Courrier du Livre.
Par ailleurs, je suis facilitatrice en ATA (Art de la Trans-analyse®). Je contribue ainsi à l’écriture du livre « Trans-analyse, de la résilience à l’éveil de la conscience » publié aux éditions Le Souffle d’Or en 2012. Naît alors le Cabaret Névrotique auquel je participe pour ses deux premières représentations.
En 2016, suite à l’accompagnement de la maladie et le décès de ma compagne, Christine Gatineau, j’entame un nouveau virage. Je quitte le Centre Tao, Paris, pour rejoindre les Cévennes, portée déjà par l’amour. Eros et Thanatos ont entamé une danse qui m’exaltera pendant une année. Je peux dire aujourd’hui que le processus du deuil aura duré 5 années.
En 2022, j’entre dans un processus d’accomplissement intégral, mue par un contexte mondial et une crise de civilisation
Vous pouvez aussi découvrir dans le site différentes chroniques ou articles écrits dans les revues « Rêve de femmes », « Synodies », « Nouveau consommateur », etc.